Up at the Villa

Up at the Villa (Il suffit d'une nuit pour la VF)

synopsis: Florence, 1938. Mary Panton, une belle Anglaise, fréquente assidument les soirées mondaines de ses compatriotes. Sir Edgar Swift, nommé gouverneur du Bengale, la demande en mariage. Malgré leur différence d'âge, elle accepte. Un soir de bal chez la princesse San Ferdinando, Mary fait la connaissance de Rowley Flint, un aventurier américain, qui lui fait une cour pressante. Elle refuse ses avances. Elle passe pourtant la nuit avec le violoniste Karl Richter. A l'aube, il lui fait une déclaration d'amour. Mary essaie de le réfréner mais il s'entête et devient violent.

Réalisé par Philip Haas en juin 2000.

Up at the Villa Kristin_scott_thomas_sean_penn_up_at_the_villa_001

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Le film commence et au bout d'une minute à peine je mets sur pause pour hurler dans l'oreille de ma pauvre soeur que ce film est manifestement LE film ultime avec le combo rêvé de l'année : Kristin Scott Thomas + Sean Penn + Anne Bancroft + paysage florentin. Quelques minutes et tympans réparés plus tard je relance le film et promets de calmer mon excitation sauf si le scénario se révèle aussi bon que le reste auquel cas je me reserve le droit d'endommager la seconde oreille de ma trés courageuse soeur.
Heureusement le scenario reste trés banal voire vaguement démodé mais pas assez pour rendre le film mauvais, juste ce qu'il faut.
Du coup on se concentre sur les acteurs et on se laisse emporter dans l'aventure de Mary Panton , et c'est là la bonne surprise , le personnage incarné par Kristin (à première vue une jolie cruche trés gentille, généreuse et tout le toutim) est TRES interessant, tout au long du film on découvre les multiples facettes du personnage grâce à l'interprétation de KST ([HS] j'ai trouvé ça trés amusant de voir que certaines de ses mimiques sont associées à un sentiment et qu'on les reconnait dans plusieurs de ses films et particulièrement dans celui-là [/HS]).
En conclusion j'ai trouvé que Up at the Villa n'est pas un chef-d'oeuvre mais qu'il est trés agréable à regarder.

PS: et Puis en plus ya Anne Bancroft!!!!

(edit: c'est moi où il ya un problème avec l'image qui ne s'affiche qu'une fois sur deux?)

Warf!

Faudrait que je le revois, j'ai plus trop d'avis sur ce film. Je me souviens surtout de la balade en voiture, donc pas le truc insignifiant mais presque! C'est micro chemin sans visibilité de nuit à allure... vive m'avait impressionnée je crois bien! Laughing

Nouveau Nombre de messages : 8 Age : 33 Date d'inscription : 31/10/2010

J'aime profondément ce film.
J'ai d'abord lu le livre de Somerset Maugham ; je me souviens l'avoir dévoré d'une traite, emportée par le style exemplaire de l'auteur.
Je trouve que son adaptation à l'écran est très réussie, notamment grâce à la présence d'un casting remarquable.
La physionomie des acteurs correspond parfaitement aux portraits du livre : la beauté saisissante de Kristin Scott Thomas, la prestance de James Fox, le sex-appeal ravageur de Sean Penn...
Et puis je trouve l'univers mondain - cette espèce de microcosme élitiste ultra-codifié - fascinant.
La scène de théâtre idéale pour l'intrigue qui nous concerne.
Mary Panton, c'est le soleil autour duquel gravitent quatre hommes (il y a "seulement" trois soupirants dans le livre ; le personnage de Leopardi a été ajouté).
Quatre hommes d'âge et de condition différente.
J'ai beaucoup aimé la scène de première vue Mary/Rowley Flint : leur attirance réciproque et immédiate est très bien rendue par le jeu des regards et les différents cadrages de la caméra (le gros plan sur les lèvres de K, lorsqu'elle boit une coupe de champagne... divin!).
On voit le regard de Rowley Flint glisser sur l'assistance, pour soudain se braquer sur Mary : ses yeux s'illuminent, un sourire, conquis.
Il n'est pas le seul, d'ailleurs.
Flint vs. Leopardi : affrontement jubilatoire pour le spectateur.
J'aime aussi beaucoup la scène de nuit dans le verger, où Mary raconte l'histoire de son premier mariage.
Les contrastes d'ombre et de lumière sur le visage de Kristin sont magnifiques.
J'aime la diversité du parler anglais dans ce film (accent italien, accent allemand, accent viennois, accent américain, et bien sûr l'anglais envoûtant, mélodieux - aristocratique - de KST).
Un très beau film, servi par des acteurs de talent.